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ÁøÁöÇÑ À帣, ȤÀº µå¶ó¸¶´Â 1757³â°ú 1758³â¿¡ µå´Ï µðµå·Î°¡ ³»³õÀº ÀÛǰÀ» ±â¿øÀ¸·Î Çϸç, ÀüÅëÀûÀÎ ºñ±Ø°ú Èñ±Ø À帣¸¦ °áÇÕÇÏ¿© ÀÌ ½Ã±â¿¡ »õ·Î ºÎ»óÇÑ ºÎ¸£ÁÖ¾Æ °ü°´ÀÇ ÃëÇâ¿¡ ¸Â´Â µµ´ö±ØÀ» Á¦½ÃÇϰíÀÚ Çß´Ù´Â ÇØ¼®ÀÌ ÀϹÝÀûÀÌ´Ù. ±×·¯³ª º» ¿¬±¸´Â 18¼¼±â Áß¹Ý µå¶ó¸¶ À帣ÀÇ ÃâÇöÀÌ Áö³ ¼¼±â °ü½ÀÈµÈ ½ºÆåÅÍŬÀÇ ±Ùº»ÀûÀÎ ¹Ý¼ºÀ̸ç, ÀÌÀÇ °³ÇõÀ» ¸ñÀûÀ¸·Î µÎ°í ÀÖÀ½À» °Á¶Çϸé¼, ÇØ´ç½Ã±â ÀÌ À帣ÀÇ ¹®ÇлçÀûÀÎ ¿ªÇÒ°ú ÀÌÈÄ ±ØÀÛǰ¿¡ ¹ÌÄ£ ¿µÇâÀÇ ¹®Á¦¸¦ ´Ù·ç¾ú´Ù.
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On dirait que le nouveau genre sérieux du drame est proposé par Denis Diderot qui a créé ses deux pièces théâtrales en 1757 et 1758, et que ce genre mixte a pour objectif de promouvoir la morale aux spectateurs bourgeois de cette époque. Le genre sérieux ou le drame est créé non seulement pour concilier les genres authentiques et traditionnels, la tragédie et la comédie, mais encore pour réparer leurs défauts débattus dès l¡¯origine du spectacle et les surmonter.
La problématique des théoriciens du drame à cette époque est réduite aux substitutions des dispositifs artificiels et conventionnels à ceux naturels et réels. Selon eux, l¡¯affection et l¡¯émotion qui se produisent de façon énergique dans le c©«ur du spectateur dépendent de l¡¯identification spontanée et involontaire entre le parterre et la scène. Les caractéristiques du genre sérieux font valoir donc le rôle de l¡¯intérêt, une des notions les plus importantes chez les théoriciens du nouveau genre. L¡¯intérêt est ici les effets du vrai qui provoquent le spectateur à se fairre couler les larmes à son insu et malgrès lui. Voilà la morale visée par le genre sérieux et qu¡¯on ne prétendra pas d¡¯atteindre dans les autres genres classiques.
Avec ces positions, nous analysons un chef-d¡¯©«uvre du drame du XVIIIe siècle, L¡¯Autre Tartuffe ou la Mère coupable, le dernier volet qui ferme la trilogie de Figaro par Beaumarchais. Le grand succès des deux premiers comédies de cette trilogie permet au dramaturge de retourner au genre sérieux qu¡¯il a tenté de réussir au début de sa carrière. Bien organisé, bien intéressé, le dernier ouvrage de Beaumarchais montre un excellent modèle du drame dans lequel est réussie une intrigue de comédie, fondue dans le pathétique d¡¯un drame. Son ultime chef-d¡¯©«uvre permet à Beaumarchais d¡¯atteindre l¡¯idéal du nouveau genre et de faire preuve de la possibilité de lier l¡¯attendrissement et l¡¯instruction dans un spectacle réformé et renouvelé.