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Dans cette thèse, nous avons traité le rêve du monde décadent de Huysmans. En effet, celui-ci n’est pas que naturaliste, mais il est en même temps naturaliste et anti-naturaliste. Et il est aussi l’un des décadents français représentatifs. Malgré qu’il emploie toujours le moyen de la documentation accumulée et de l’écriture naturaliste, il ne cesse jamais de se diriger vers l’art et la beauté décadents. Dans ses oeuvres, il montre plusieurs dualités non seulement opposéees, mais aussi communicantes, comme la réalité et le rêve, la raison et la folie, et le bien et le mal ; elles se rallient intimement les unes aux autres. En d’autres termes, c’est la fusion antagonique. Voilà ces unviers classifiés en trois et plus détaillés : 1) le monde de la fausse image, créée par la prostitution imaginaire, dans son oeuvre Marthe, histoire d’une fille, 2) le rêve de l’espace intime et pervers qui n’est autre qu’Eden artificiel, laid, obscène et répugnant qu’il commence à réaliser réllement dans A rebours publié en 1884, 3) l’alchimie du crime et du meurtre auxquels Huysmans s’attache dans Là-bas juste avant sa conversion(1991). A travers ces trois mondes, nous voyons Huysmans réaliser son rêve du monde décadent qui devient de plus en plus hideux, approfondi et intensifié. En un mot, c’est un monde à rebours et un monde perversement imaginé, tout à fait autre que le monde établi.

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